Géographie de l’intime

 

Le Singe sous la montagne 

Le Singe sous la montagne raconte l’histoire de Sanzang, jeune moine parti de l’Est – où règne l’Empereur – en direction de l’Ouest pour aller quérir la parole de Bouddha.
Au long de ce trajet de plusieurs milliers de li, Sanzang est tour à tour confronté à la solitude, à la faim et au silence, propice à la contemplation et à la prière. De collines embrumées en chemins rocailleux, de montagnes abruptes en denses bambouseraies, Sanzang fera tout de même quelques rencontres bouleversantes qui renforceront son envie d’aller au bout de cette quête spirituelle.
Si le silence est d’or, la rencontre entre le moine et Sun Wukong – singe facétieux enfermé depuis cinq cents ans sous une montagne de jade – sera déterminante pour la suite du chemin qu’ils s’apprêtent tous deux à parcourir.
A 22 ans, Aodren Buart signe un premier roman à lire à la manière d’un conte intemporel et spirituel, d’une quête d’absolu et d’un récit initiatique hors du commun.

Le Singe sous la montagne, Aodren Buart, éditions Phébus, 13 € (parution 14/03/2019)

Au bord de la Sandà

Pendant deux saisons, l’été puis l’automne, nous sommes les témoins privilégiés du journal de bord d’un peintre venu s’installer dans une caravane dans une région sauvage de l’Islande, au bord de la rivière Sandà, pour y peindre la nature environnante dans une solitude volontaire.
Adoptant un mode de vie minimaliste en marge de toute socialisation, notre narrateur se contente d’un quotidien qui se résume à la peinture, des repas frugaux, des balades au bord de la Sandà, et quelques fois des courses au village quand il est à court de provisions.
Une expérience de lecture qui nous transporte dans un monde de sensations visuelles, olfactives, auditives et sensuelles. Un texte empli de grâce et de poésie, avec une nature omniprésente qui semble rester le seul lien authentique de l’auteur avec le monde, quand toute tentative de communication extérieure semble rompue.

Au bord de la Sandà, Gyrðir Elíasson, éditions La Peuplade, 18 €

Le pays d’en haut

Ceci est un entretien et tellement plus. On se laisse porter par les souvenirs et les réflexions de Marie-Hélène Lafon sur son « pays d’en haut ». Un décryptage de l’influence du territoire sur notre construction mentale et émotionnelle, accompagné de mains tendues vers d’autres auteurs et textes vagabonds. Un florilège de montagnes et collines d’écriture à parcourir sans barrière. Un plaisir simple sans aucun verbiage. Bienvenue dans le Cantal !

Le pays d’en haut, Marie-Hélène Lafon, éditions Arthaud, collection versant intime, 13€

 

 

Rencontre-dédicace avec Guillaume de Dieuleveult

 

Jusqu’au 13 avril venez découvrir le pop’up store Scarlette Ateliers x Voyageurs du monde

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